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La Socio-esthétique et le toucher en psychiatrie

Dernière mise à jour : 20 nov. 2020




La psychiatrie est une spécialité médicale qui se consacre au diagnostic, à la prévention et aux traitements des maladies mentales telles que la dépression, la schizophrénie, les maladies psychosomatiques ou encore les troubles obsessionnels compulsifs, entre autres. La socio-esthéticienne y a un rôle social, psychologique, éducatif et d’accompagnement.

Les hospitalisations dont peuvent avoir besoin les malades, l’enfermement et l’exclusion sociale, etc, causent une dégradation de l’estime de soi, un rejet de certaines parties du corps, la perte de l’unité du schéma corporel, la solitude ou encore une sensation d’abandon.

La socio-esthéticienne va alors proposer aux malades des soins en individuel en chambre ou dans une pièce attribuée (soins des mains, soin du visage, réflexologie plantaire, …), ou des ateliers (prévention hygiène, initiation à l’automassage, séance de relaxation, …).

Le massage


Le toucher, agent de croissance et communication, aide à la prise de conscience du schéma corporel et à la valorisation de l’image de soi, le massage a donc un rôle essentiel en psychiatrie.

Le massage se présente comme un soin relationnel privilégié permettant d’accompagner le soin (médical), de répondre au besoin fondamental de contact, de rassurer, de calmer voire d’apaiser certaines tensions musculaires et douleurs physiques et/ou psychiques : la détente musculaire favorise le relâchement des défenses. Il est aussi une manière de communiquer et ainsi favoriser une relation de confiance entre la socio-esthéticienne et le patient.

Un des tous premiers objectifs est de « réduire » le négatif et de renforcer le positif. Grâce à des mouvements simples, des exercices respiratoires ou des phases de relâchement, nous apprenons à libérer de ce qui constitue une entrave et à créer des sensations positives.


La Socio-esthéticienne peut aussi apprendre au malade (cela dépend de sa maladie) et lui préconiser des techniques d’automassages comme technique « d’auto-traitement ». L’automassage sera réalisé en fonction des zones de tension, et de la problématique de la personne mais aussi de ses capacités à reproduire les gestes. L’objectif final va être d’arriver à ce que la personne reproduise de façon autonome et régulière ces techniques d’automassage.

Nous pratiquons tous l’automassage sans le savoir : En cas de douleur ou de gêne, instinctivement, nous nous massons au bon endroit, on frotte les muscles qui nous font mal, on se frictionne quand on a froid… Mais la socio-esthéticienne va pouvoir apprendre à la personne à écouter son corps et à le soulager des tensions grâce à des gestes plus précis. Ces techniques simples pourront être réalisées en quelques mouvements, et en toute circonstance (n’importe quand, n’importe où).

Néanmoins se masser n’est pas anodin ! Donc, il faut éviter de « s’automasser » si l’on a eu ou subi une blessure ou opération récente, si l’on a des problèmes de peau contagieux, varices, migraine prononcée, os fragiles, ganglions enflés, sans oublier de tester les produits sur une petite parcelle de peau, en amont, au cas où l’on soit allergique.


Vous trouverez sur le lien suivant un article sur "Les bienfaits du toucher" (livre écrit par Tiffany Field, psychologue, dirigeant le Touch Research Institute à la Faculté de médecine de l’Université de Miami. http://www.joel.mic.fr/2018/06/17/les-bienfaits-du-toucher-la-preuve-par-250/



« Quinze jours d’hôpital sans être touché, telle est la raison qu’a donnée un patient qui s’était échappé de l’hôpital local et était rentré chez lui en pyjama. »




Eduarda

Socio-esthéticienne

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